Il existe des philosophies dont le but n’est autre que de flouer les esprits non avertis. Prenons à titre illustratif la notion de l’incompatibilité entre la foi et la science. 

Selon ce courant de pensée, on ne peut pas être un scientifique qui se respecte et croire en même temps à l’idée de la création, par exemple. Le monde tel qu’il existe ne serait pas le produit de la création, mais de l’évolution. Comment un monde et un univers aussi complexes peuvent avoir été créés en six jours, à l’opposé des millions d’années clamées par les évolutionnistes ? 

Seulement voilà, lorsque les Saintes Ecritures parlent de 6 jours, elles ne précisent pas s’il s’agit littéralement des jours de 24 heures ou s’il en est autrement. En effet, les Ecritures, qui s’interprètent et s’expliquent mieux par elles-mêmes, affirment aussi ailleurs que « devant Dieu, un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour ».  

Ce faisant, cette figure de style ouvre de larges possibilités, qui peuvent permettre de concilier la foi en une création divinement ordonnée et la science dans le déroulement de celle-ci. Il est possible  que la création ait pris du temps, quoique ce dernier (temps) soit exprimé en jours ; ces jours pouvant exprimer une plus longue période que simplement 24 heures. 

 

Comme à l’école 

Cette démarcation ainsi tracée a constitué la trame de notre éducation pour la plupart. Dans les manuels d’histoire, et particulièrement de l’histoire des inventions, de grandes découvertes scientifiques ou de la Révolution Industrielle, il n’y avait rien dans ce que l’on apprenait qui pouvait laisser évoquer la spiritualité dans le chef de ces personnages historiques qui étaient à l’ouvrage 

Pourtant, au fil des lectures et recherches réalisées plus tard, l’on pouvait réaliser que cet aspect des choses autrefois éludé faisait partie intégrante de la personnalité de ces inventeurs et autres savants qui ont révolutionné l’histoire du monde. La plupart d’entre eux étaient des croyants pratiquants et attribuaient à leur foi en Dieu une grande partie de leurs exploits scientifiques. 

Ils étaient savants certes, mais ils reconnaissaient aussi que leur inspiration venait d’ailleurs et non d’eux-mêmes. Leurs compétences scientifiques jouaient un rôle important, mais ce rôle était uniquement la condition nécessaire. Il y avait au-delà une condition suffisante, comme cela se passe dans le processus de la conception.  

 

Au commencement 

En revenant au récit de la création, l’on remarque qu’il y est fait mention, d’entrée de jeu, de l’Esprit c.-à-d. de l’Esprit de Dieu, ou autrement dit le Saint-Esprit. Ceci sous-entend qu’en matière de création, ou de découvertes ou d’inventions, l’Esprit joue un rôle central.  

Pour qu’une personne soit en mesure de se connecter au monde invisible, y puiser des idées et solutions novatrices et les télécharger dans le monde matériel, elle doit d’abord elle-même être une personne d’une bonne sensibilité spirituelle. Les érudits personnages susmentionnés étaient pour la plupart du genre. 

L’histoire de la création met en scène d’une part le désordre, les ténèbres, bref le chaos ; et d’autre part l’Esprit, qui n’attend qu’à libérer Sa puissance créatrice et mettre de l’ordre dans ce qui n’était autrefois que tohu-bohu.  

L’entrepreneur de même, suit un processus similaire : déceler ou détecter un problème, un désordre, un manque qui est loin d’être une situation idéale. Pour arriver à apporter des solutions, l’entrepreneur est appelé à collaborer ou coopérer avec l’Esprit de la création. L’intelligence à elle seule ne suffisant pas, il faut de l’inspiration, une sorte de flash de génie, qui n’est autre que le souffle de l’Esprit dans l’intelligence humaine. 

 

Première mention 

Il existe une loi appelée première mention, qui veut que pour mieux comprendre un concept des Ecritures, il faut se référer à la première fois que ce concept a été cité. De nos jours, beaucoup de gens, tant croyants qu’incroyants, pensent que les questions de l’Esprit sont complètement déconnectées de la réalité. Pourtant ce n’est pas le cas. 

La première fois que la mention « remplis de l’Esprit de Dieu » est citée dans la Torah, elle se réfère à des ingénieurs, artistes et autres techniciens dont le travail consistait à prendre les révélations reçues par le Prophète et les traduire en projets, ouvrages, inventions, fonderies, gravures, architecture, métallurgie, couture, menuiserie, sculpture, parfumerie, … 

Bref, l’Esprit était donné à des entrepreneurs dans différents domaines, pour qu’à travers leur travail, l’excellence divine puisse avoir accès et demeurer dans la condition humaine pour leur apporter des solutions idoines à leurs problèmes.  

Ceci fut le cas lorsque le pays le plus puissant de l’époque fut confronté à un problème cornélien pouvant mettre en péril l’avenir de toute la nation et même de l’humanité entière. Quand l’oiseau rare se présenta devant le roi avec la solution miracle, le monarque, pourtant païen, s’exclama disant : « Cet homme est rempli de l’Esprit de Dieu. Y aurait-il encore quelqu’un de plus compétent que lui ».  

 

Nous célébrons la Fête de Pentecôte durant ce mois. Certaines économies parmi les plus fortes du monde honorent la place de l’Esprit à la base de la créativité et des solutions durables en observant notamment un jour férié, le Lundi de Pentecôte, en plus du Lundi de Pâques. 

Puisse chaque entrepreneur qui lit ou partage cet article arriver à ce niveau de connexion spirituelle et de compétence indéniable.