Alors, avez-vous lu « casa » ou « case » ? Si vous avez lu « case », eh bien, vous confirmez que nous lisons ce qu’il y a dans nos têtes plutôt que ce qu’il y a devant nos yeux. L’expression « retour à la case de départ » est déjà tellement ancrée dans nos têtes, que nous la reproduisons directement, sans s’apercevoir qu’il y a une modification.

Okay. Si vous avez lu « casa », vous avez bien lu. Et ce n’est pas une erreur. Si vous êtes fan de séries, vous avez certainement déjà vu ou entendu parler de la série « la casa de papel ». Dans cette série, un groupe de malfrats sont recrutés par un certain « professeur », qui les prépare pendant des mois à faire un braquage à la fabrique nationale de la monnaie (Casa de Papel, ou Hôtel de Monnaie), et imprimer le plus grand nombre de billets possibles avant de s’enfuir.

Le plus intéressant pour nous n’est pas de nous appesantir sur ces personnages autrement non recommandables, mais de pouvoir tirer les leçons derrière cette intrigue. Les principes sont neutres, seuls ceux qui les utilisent les orientent soit dans un sens, soit dans un autre. En tant qu’entrepreneurs, que pouvons-nous apprendre de cette série à succès ?

Il y a quelque chose d’intéressant dans la série : bien que nous sachions dès le départ que le groupe a passé un temps de formation, on ne nous montre pas d’entrée de jeu l’entièreté du temps qu’ils y ont passé. C’est seulement lorsqu’une situation de crise surgit, en pleine action pendant le braquage, que le réalisateur nous ramène au lieu de préparation du coup, pour voir qu’est-ce qui était prévu dans ce cas.

 

Planification et vision

Il est dit des leaders (et les entrepreneurs sont des leaders) qu’ils ont une vision claire de là où ils vont. C’est pour cela qu’ils ne se laissent pas distraire ou décourager par les difficultés du parcours. Savoir où l’on va est un puissant motivateur face aux défis. Une fois que vous avez une idée claire de là où vous allez, il vous sera facile de déterminer les différentes étapes qui vont vous y amener. C’est cela la planification.

Un ami entrepreneur l’avait si bien dit que je l’ai gardé en mémoire : « Echouer de planifier, c’est planifier d’échouer ». Parfois, vous avez une idée, et vous voilà directement en marche, sans avoir défini le processus. Même si le plan n’est pas parfait, l’important c’est de le faire et d’ajuster avec le temps. Un plan bien ficelé vous aide à garder le cap, à maintenir votre tempo, et à ne pas faire les choses trop tôt ou trop tard, parce que vous aurez pris le temps d’étudier les scénarii possibles.

 

L’homme propose, Dieu dispose

Souvent, cette affirmation est utilisée dans son assertion négative, lors des funérailles, ou lorsque les choses n’ont pas tourné comme on le voulait. Mais vous verrez qu’il y a une autre façon de la comprendre. Et comme mentionné plus, tout est question de la manière dont vous approchez les situations. Tout est question de perspective. Prenez les comédiens par exemple. Pourquoi nous amusent-ils avec leurs blagues ? Eh ben, c’est tout simplement une question de perspective, d’approche ; ils prennent ce qui est familier et l’abordent avec une certaine désinvolture.

L’homme propose quoi ? Et Dieu dispose de quoi ? Il s’agit ici de la planification et de ses avantages. Pour ma part, j’ai toujours pensé que la version complète de cette affirmation est : « L’homme propose des plans, et Dieu dispose des moyens ». Que cela veut-il dire ? Ceci veut dire, si vous ne planifiez rien, vous n’aurez rien. Et même si vous avez quelque chose sans l’avoir planifié, vous risquez bien de le perdre, car vous ne connaissez pas le chemin pour y arriver.

 

Le pouvoir de l’écriture

Dans mon expérience d’entrepreneur, j’ai remarqué une chose étrange et intéressante à la fois. Il m’arrive souvent de prendre des moments à part pour réfléchir et planifier. Pendant ce temps, j’écris des choses, je cogite, mon cerveau est en mode création et réception. Puis j’essaie de mettre de l’ordre dans tout cela. Et puis je sors et parfois j’oublie. Mais voilà que quand j’y reviens des mois plus tard, je réalise que les choses se sont déroulées presque comme quand je les écrivais. Quelqu’un disait, c’est comme s’il y a un lien entre le cerveau et la main.

 

En cette saison de la rentrée de septembre, que planifiez-vous pour le dernier virage de l’année, pour l’année prochaine ? Attendez-vous que les choses vous arrivent, ou profitez-vous de la possibilité de les orienter en votre avantage ? En ayant un plan, vous saurez sur quoi retomber lorsque les choses ne marchent pas comme prévu.

Bonne rentrée !