C’est déjà le début du deuxième trimestre de l’année. Sans qu’on le réalise peut-être, c’est un quart de l’année qui vient de s’écouler.Il est vrai qu’en chaque début d’année, chacun de nous a l’habitude de dresser une liste de résolutions. Mais, à y regarder de plus près, la vraie question est : sommes-nous en train de les réaliser ?  Sommes-nous en train de marcher vers l’accomplissement de nos objectifs ? Je ne voudrais pas sembler être un rabat-joie ; au contraire, le but visé par ces quelques lignes est de nous encourager, nous aider à nous ressaisir pour nous remettre au travail, et espérer palper des résultats, ou au moins une évolution, au terme de ce trimestre naissant.

 

Nous débarrasser des excuses

La plupart des gens se sentent comme paralysés lorsqu’il s’agit de se lancer dans un nouveau projet, de quelque nature qu’il soit ! Est-ce démarrer une nouvelle activité, relancer une activité qui a échoué dans le passé, lancer un projet, trouver des partenaires, des clients, un boulot, obtenir une promotion ?  Ceci s’applique à tous les domaines de la vie, tant privée que professionnelle. Nous nous retrouvons comme pris au dépourvu devant l’immensité de la tâche à réaliser, les moyens à réunir, les compétences requises pour ce nouveau job ou poste, et l’énergie même à déployer pour son accomplissement. Bref, c’est un sentiment d’impuissance, d’incapacité qui frappe souvent les gens, et les privent de tout simplement voir les choses sous un autre angle.

Cependant, il y a une bonne nouvelle ! Comme les roses, qui ont aussi des épines, il y a un côté de la vie que certains taxeront de mauvaise nouvelle. Mais tout dépend de comment on le prend.

La mauvaise nouvelle donc, s’il faut parler ainsi, est qu’effectivement, toute réalisation, tout accomplissement digne de ce nom ne se fait jamais dans la facilité. Il y a toujours un prix à payer pour tout objectif que l’on veut atteindre. Il n’y a pas de sacre sans sacrifice. No pain no gain, disent les shakespeariens. Et beaucoup de gens ne sont pas prêts de vouloir payer ce prix. Et même pour ceux qui le veulent, les circonstances arrivent parfois à exiger plus que ceux-ci étaient prêts à pouvoir supporter. Par conséquent, peu se lancent, et parmi eux, très peu encore finissent par franchir la ligne d’arrivée.

De l’autre côté, la bonne nouvelle est que tout le monde peut y arriver. Vraiment, n’importe qui peut le faire. Une autre bonne nouvelle, c’est que pour ce faire, on n’a pas besoin de réunir tout l’or du monde pour se lancer. Dans la vie, et donc dans le business aussi, on ne commence qu’avec ce qu’on a en mains, ou en tête (parfois ce qu’on a en tête peut être un atout plus important que ce qu’on a en mains). Ceci peut sembler vrai et simple, mais ce n’est pas facilement intériorisé par beaucoup. Et oui, «méfiez-vous de la simplicité de ce qui est simple», nous disait un professeur du secondaire.

Comme mentionné plus haut, le plus grand drame c’est que plusieurs s’infligent des limitations mentales. « Je ne suis pas si intelligent que ça », « Je n’ai pas le capital pour commencer », « Il me manque tel diplôme pour obtenir ce poste », « L’environnement des affaires n’est pas propice pour me lancer », « Je suis une femme, un enfant, une personne âgée… ».

Et on peut continuer à en citer autant et davantage, il y a toute une litanie de raisons que nous avançons pour ne pas avancer. Humm.

 

On commence toujours quelque part

Il y a quelque chose que j’ai appris dans la vie, c’est que moi-même en tant que personne, je suis un capital, je suis tout un investissement. Je suis doté par le Créateur des dons, talents, aptitudes, reflexes, dispositions, prédispositions, inclinations, préférences, facilités, penchants, réceptivité, capacités, force, résistance, endurance… Et ceci ne fait que commencer. En plus de tout ce que j’ai reçu naturellement, il y a aussi toute mon expérience de vie, tout ce par quoi je suis passé et que j’ai appris avec le temps, de fois à la dure. Tout ceci est un capital. Que dirais-je de mes études, toutes ces années passées à accumuler du savoir, des connaissances ? Et les relations alors ? Chaque personne connait jusqu’à des milliers de personnes, et même celles qu’on croit ne pas connaitre on n’est pas tant que ça loin de ces gens si on veut vraiment entrer en contact avec eux.

Rendu plus simplement, je veux dire que nous n’avons pas le droit de nous sentir désarmés face à la complexité de la vie, à la grandeur du défi, à l’immensité du rêve que nous portons et chérissons. Tout ce que cela demande pour commencer se trouve déjà à notre disposition. Le secret consiste à en devenir conscient. De toutes les choses citées ci-dessus, qu’est-ce qui est utile pour m’aider à avancer, à lancer mon entreprise, à démarrer mon propre business ?

Dans le domaine de projets par exemple, si quelqu’un veut lancer une affaire, souvent, et très souvent même, les gens soulèvent d’ores et déjà le manque de financements. « Je n’ai pas de capital pour me lancer ». Quoiqu’il soit vrai que l’argent est un des éléments clés pour démarrer un projet, il n’est pas le seul facteur du tout ! La question pourrait être : « que puis-je faire d’autre en attendant de régler le problème d’argent », ou « quel autre ‘capital’ puis-je utiliser pour pouvoir plus tard régler cette question d’argent ? ». Il existe en effet d’autres types de capital, en dehors du capital financier, notamment le capital naturel, capital humain, capital social ou relationnel, capital intellectuel, capital temps… autant de formes alternatives lorsqu’on se retrouve bloqué.

Puis-je t’inviter à t’arrêter, à arrêter de continuer à regarder aux facteurs qui te limitent, et à procéder à un inventaire, un bilan de ce que tu as comme atouts à ta disposition. De fois, on ne se rend pas compte de ce qu’on a, parce qu’on ne se focalise que sur ce qu’on n’a pas, et qui échappe à notre contrôle. On se met à se comparer, inutilement, avec les autres, à pleurnicher sur ce qu’on a perdu… Ce qui est dans nos mains, dans nos têtes, dans notre environnement est plus que suffisamment pour commencer ; le reste se réalisera au fur et à mesure que nous faisons notre chemin.

 

Bon mois d’avril !

Bon second semestre !